dimanche 30 mai 2010

Paysages d'Algérie la grande kabylie

Beaux paysages de la grande kabylie,,à travesr les montagnes du Djudjura,sur fond de musique de slimane azem.
filmé par Chaalal Moulay,le 29 mai 2010

samedi 22 mai 2010


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jeudi 29 avril 2010

Gestion des déchets ménagers dans les pays en développement : l’urgence d’une assistance



Considérés comme les plus élémentaires à traiter pour les pays développés, les déchets ménagers représentent pour les pays pauvres une vraie source de problèmes difficilement solvables, potentiellement nuisibles, voire dangereux pour la santé et l’environnement. La gestion de ces déchets se caractérise par une absence criarde de systèmes de collecte, d'élimination et de traitement.
Les difficultés d’ordre technique, financier, social et institutionnel dont souffrent les pays en développement en général et les pays pauvres en particulier, rendent difficile l’obtention de résultats fiables à même de résoudre d’une manière définitive ce problème, et ce, en dépit des efforts fournis par ces derniers pour endiguer ce fléau. D’où la nécessité de mise en place par les pays développés de politiques de soutien, afin de les aider à mieux gérer ce problème et par la même participer à l'effort mondial de protection de l'environnement, car il est impératif et primordial de généraliser la maîtrise de ce domaine pour le bien-être de tous, du fait de la responsabilité universelle de protection de l’environnement.Les pays développés ne doivent pas perdre de vue que l’atteinte des objectifs de performance et de rendement dans le domaine de la gestion des déchets repose sur la qualité technique des solutions préconisées et leur adaptation aux conditions et au contexte socio-économique local. Car le problème des déchets a pris des proportions alarmantes dans ces pays étant donné que la prise en charge des déchets s'effectue par la mise en décharge qui se traduit par un dépôt des déchets dans des aires souvent non ou très mal aménagées, non contrôlées, et dont l’exploitation est aux antipodes des règles élémentaires de santé et d’environnement, et rares sont les décharges qui répondent aux normes généralement admises en la matière.En effet ces décharges reçoivent tous types de déchets, sans considération aucune de leur nature, ni de leur degré de toxicité ou de leur dangerosité. Ce type d’élimination de déchets, bien que présentant une solution en l’absence de politique, encore moins de moyens, est caractérisé par les grandes nuisances qu’il génère, et qui entrainent des conséquences néfastes non seulement sur les eaux de surface et souterraines, mais aussi sur la qualité de l’air et sur le cadre de vie en général.Les insuffisances constatées dans la gestion des déchets ménagers est due en grande partie à la faiblesse des moyens financiers mis en œuvre pour leur prise en charge et à l’absence d’expérience et de technicité nécessaires dans ce domaine.Pour mieux aider ces pays à bien maîtriser la gestion de leurs déchets ménagers, il est primordial que l’assistance des pays développés prenne en considération qu’une saine gestion des déchets réside dans le fait que ce problème soit abordé globalement en prenant en compte l’ensemble de la filière à savoir la collecte, l’évacuation, et le traitement « écologique », qui, au-delà des préoccupations générales de salubrité publique et de protection de l’environnement, doit s’inscrire désormais dans une stratégie de développement durable.L’aide à la maitrise de la gestion écologique des déchets doit aller au-delà de la simple élimination ou récupération des déchets produits, telle que pratiquée par les PVD et les pays pauvres, elle doit chercher à s'attaquer à la cause première du problème en essayant de changer les modes de production et de consommation non viables. Cela suppose l’application du concept de gestion intégrée, qui doit concilier développement et protection de l'environnement.Il est donc de l'intérêt de tous ceux qui plaident pour une justice environnementale, notamment les pays développés, de venir en aide à ces pays afin de les assister pour mieux gérer leurs déchets, et leur permettre de concilier l'élimination des déchets et la protection de l’environnement et de la santé, et les aider en même temps à maîtriser les techniques de recyclage et de valorisation qui constituent une alternative pour réduire le volume et le coût de traitement des déchets ménagers, et donner par conséquence une valeur économique à ces déchets, qui constituerait une ressource non négligeable pour ces pays, qui en ont vraiment besoin.
chaalal moulay

"IMAGINE" BY LADY GAGA

LADY GAGA interprétant la chanson "imagine" de JOHN LENNON, d'une fort belle manière

Imagine There's No Heaven,

It's easy if you try,

No hell below us,

Above us only sky,

Imagine all the people living for today ...

Imagine There's No Countries,

It isn't hard to do,Nothing to kill or die for,

And no religion too,

Imagine all the peopleLiving life in peace ...

You May Say I'm a dreamer

But I'm not the only one

I hope someday you'll join us

And the World Will Live As One.

Imagine no possesions,

I wonder if you can,

No Need for greed or hunger,

A brotherhood of man,

Imagine all the people

Sharing all the world ...

You May Say Im a dreamer,

Im not the only objective one,

I hope you'll join us Some Day,

And the World Will Live As One.

dimanche 17 janvier 2010

Paysages d'Algérie: L'ouarsenis et le sersou.
Randonnée en voiture sur les routes sinueuses, en aval du massif de l'Ouarsenis, en direction des plaines du Sersou. Un passage en douceur de la majéstuosité de la montagne vers l'immensité de la plaine, où s'étalent à perte de vue les champs de blé et d'orge, le tout sur fond de musique algérienne .


routes sinueuses de l'ouarsenis.
filmé par chaalal moulay.16.01.2010

plaines du sersou

vidéo chaalal moulay.16.01.2010

dimanche 10 janvier 2010

La gestion des déchets ménagers dans les PVD



Pollution, déchets
La gestion des déchets ménagers dans les PVD

Les déchets ménagers considérés comme les plus élémentaires à traiter pour les pays développés, sont pour les pays en voie de développement source de problèmes divers, potentiellement dommageable, voire dangereux pour la santé et pour l’environnement, qui, en l’absence de réels systèmes de gestion, génèrent à la fois des dégradations environnementales, et des effets parfois irréversibles, sur la santé publique.et sont particulièrement de dimension transfrontaliére. les difficultés d’ordre technique, financier, social, et institutionnel,dont souffrent les pays en voie de développement,rendent difficile l’obtention de résultats fiables à même de résoudre d’une manière définitive ce problème. elles méritent de ce fait d'être étudiées afin d'aider ces pays a mieux gérer ce problème et par la même participer à l'effort mondial de protection de l'environnement, car il est de l'intérêt des pays développés que ces derniers arrivent à maitriser ce domaine pour le bien être de tous.
Une saine gestion des déchets, réside dans le fait que ce problème soit abordé globalement en prenant en compte l’ensemble de la filière à savoir la collecte, l’évacuation, et le traitement « écologique », qui au-delà des préoccupations générales de salubrité publique et plus récentes de protection de l’environnement, doit s’inscrire désormais dans une stratégie de développement durable.
La gestion écologique des déchets doit aller au-delà de la simple élimination ou récupération des déchets produits telle que pratiquée par les PVD (Pays en voie de développement), elle doit chercher à s'attaquer à la cause première du problème en essayant de changer les modes de production et de consommation non viables. Cela suppose l’application du concept de gestion intégrée, qui doit concilier développement et protection de l'environnement.1
L’atteinte des objectifs de performance et de rendement dans le domaine de la gestion des déchets, repose sur la qualité technique des solutions préconisées et leur adaptation aux conditions et au contexte socio économique local. Le problème de la gestion des déchets prend des proportions alarmantes dans ces pays du fait que la prise en charge des déchets s'effectue de la manière la plus simple à savoir, la mise en décharge qui se traduit par un dépôt des déchets dans des aires souvent non ou très mal aménagées, non contrôlées, et dont l’exploitation est loin d’être conforme aux règles élémentaires de santé et d’environnement, très peu de ces dernières décharges répondent aux normes généralement admises en la matière.
Celles ci reçoivent tous types de déchets, sans considération aucune à leur nature, ni à leur degré de toxicité ou de dangerosité. Ce type d’élimination de déchets, bien que présentant une solution en l’absence de politique, encore moins des moyens en la matière, est caractérisé par les grandes nuisances qu’il génère, et qui entrainent des conséquences néfastes non seulement sur les eaux de surfaces et souterraines, mais aussi sur la qualité de l’air et sur le cadre de vie en général.
Les insuffisances constatées dans la gestion des déchets ménagers, est due en grande partie à la faiblesse des moyens financiers mis en œuvre pour leur prise en charge. Il est donc de l'intérêt de tous ceux qui prônent les principes de protection de l'environnement a savoir les pays développés de venir en aide a ces pays afin de les aider a mieux gerer leurs déchets, et de concilier par la même l'élimination des déchets et protection de l’environnement et la santé, et les aider a maitriser les techniques de recyclage et de valorisation qui constituent une alternative pour réduire le volume et le coût de traitement des déchets ménagers, et leur donner par conséquence une valeur économique,qui constituerait une ressource non négligeable pour ces derniers. Chaalal moulay
Article publié par Chaalal moulay,dans http://www.enerzine.com

vendredi 1 janvier 2010

PAYSAGE D'ALGERIE SUR FOND DE MUSIQUE ALGERIENNE ANCIENNE.

Landscape and music of Algeria.

En parcourant l'autoroute d'Alger vers oran,on traverse de trés beaux paysages,notamment les monts de Chréa et le mont du zakkar,une occasion d'apprécier la beauté de la nature,sous un ciel nuageux,sur fond de musique algerienne ancienne.bon voyage
Filmé par chaalal moulay,le vendredi 01/01/2010.









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vendredi 25 décembre 2009

Conférence de copenhague;quelle déception!




Enfin copenhague a acouché d'un accord boiteux,aux antipodes des attentes et des espoirs des milliards de citoyens de la terre.
Un accord sans objectifs,ni contraintes,juste des promesses et des slogans creux,qui s'eloignent des principes ô combien nobles de kyoto, c'est juste "beaucoup de bruit pour rien",du titre de la célebre piéce théatrale de Williame Shakespeare "Much Ado About Nothing".Bravo les acteurs!
En désespoir de cause elevons donc nos voix et clamons en choeur "kyoto est mort ,vive kyoto"
Chaalal moulay

mardi 15 décembre 2009

ARGENT ET CALCULS ECONOMIQUES MINENT LA CONFERENCE DE COPENHAGUE





Pas d'argent, pas d’accord, a dit Sergio Serra, l’ambassadeur climat du Brésil à Copenhague. A son tour le vice-ministre des Affaires étrangères de la chine de déclarer que c'est relativement facile pour les pays développés de présenter des chiffres pour le court terme. Mais qu’en sera-t-il sur le long terme ? Pourquoi ne s’engageraient ils pas financièrement jusqu'à 2050 ? De tels propos n’augurent rien de bon pour les négociations de la conférence de Copenhague. Ils sapent par conséquent tout effort pour l’aboutissement d'un accord sur le climat.


L’union européenne semble avoir bien compris l’enjeu. Elle va à la conférence de Copenhague avec une aide de 7,2 milliards d’euros sur trois ans pour les pays les plus pauvres afin de leur permettre de faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Une somme considérée comme insignifiante par le porte-parole du groupe des 77 (qui regroupe tous les pays en développement), qui ajoute que cette initiative nourrit encore plus la défiance sur les intentions des leaders de l'Union européenne à l'égard du changement climatique. Plus grave encore, il les accuse de sceptiques aux changements climatiques.

Depuis Kyoto, toutes les négociations sur la lutte contre les changements climatiques, qu’elles soient relatives aux efforts de réduction des GES, ou d’adaptation, se sont butées sur le problème des financements, qui ont constitué une pierre d’achoppement à la réalisation de résultats palpables, et bien que cette question était toujours au cœur des débats, elle n’a jamais était abordée d’une manière approfondie, encore moins consensuelle. En effet, l’une des causes de l’échec du Protocole de Kyoto, si on exclue sa non-ratification par les Etats-Unis, demeure incontestablement la question financière, qui est restée dans le stade des promesses et des bonnes intentions, et qui de plus a constitué le point de discorde entre pays développés d’une part et pays en développement et pays pauvres d’autre part.

Les uns et les autres se rejettent la responsabilité. Les pays développés considèrent que certains pays émergents de la « non annexe I » sont aussi responsables de la dégradation de l’environnement mondial, et que par conséquent, ils sont dans l’obligation de mettre la main à la poche. Ils craignent aussi de voir l’argent réservé à cet effet, notamment celui destiné aux pays pauvres, utilisé à d’autres fins, voire même détourné en l’absence de mécanismes de contrôle et d’évaluation, ce qui les laissent hésitants et sceptiques sur ce point.

Les pays en développement, brandissent la carte de la responsabilité historique des premiers, et leur devoir de payer pour les dommages qu’ils ont causé à l’environnement un siècle durant, et qui devront se chiffrer à pas moins de 150 milliards de dollars par an. C’est ce qui se dégage des négociations actuelles du cop15.

Chose tout à fait absurde dans la mesure où le fonds d’adaptation prévu par le Protocole de Kyoto, créé en 2001 en vue d’aider les pays les plus vulnérables à supporter les effets des changements climatiques, et qui après moult péripéties sur son mode de gestion n’a pu récolter que la modique somme de 300 millions de dollars alors que ses initiateurs ont tablé sur plus de 500 milliards entre 2008 et 2012.

Les deux autres fonds d’investissements climatiques (le Fonds pour les technologies propres, et le Fonds stratégique pour le climat) créés nouvellement pour assurer le financement supplémentaire de soutien aux efforts des pays en développement en matière d’atténuation et d’adaptation ont tablé sur cinq milliards de dollars.

Les négociations sur les changements climatiques devant aboutir à un accord global ne seraient-elles pas en train de devenir une sorte d’accords de Bretton Woods bis ? Lesquels accords ont dessiné les grandes lignes du système financier international après la Seconde Guerre mondiale, et ont permis la mise en place d’une organisation monétaire mondiale ayant favorisé la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la guerre.

La prédominance de la question financière à la conférence de Copenhague et dans toutes les conférences qui l’ont précédé donne l’impression que le monde débat de la crise financière et non de la crise environnementale. C'est pour le moment le principal sujet de discorde entre les deux camps, et tant que leurs positions ne convergeront pas, aucun accord ne sera conclu.

Ce qui est vraiment désolant dans cette conférence et qui se fait au détriment de l’environnement, c'est cette guerre de leadership, qui ne dit pas son nom et qui est en train de se dessiner entre les différents protagonistes, et même au sein du même groupe, sur fonds du soit disant financement de la lutte contre les changements climatiques. Elle cache en réalité des désaccords Nord-Sud qui dépassent la question du climat. En effet, les pays en développement, voulant rattraper le retard accumulé, réclament la pénalisation des pays développés, en leur exigeant de prendre en charge à eux seuls tous les frais découlant de la mise en place des mécanismes de lutte, et de payer en sus, des dédommagements aux pays les plus vulnérables. Pour leur part, les pays producteurs de pétrole craignent l’établissement de barrières sur le marché des hydrocarbures, à l’exemple des taxes prévues sur ces produits, qui les priveraient de liquidités susceptibles de booster leurs économies.

De leurs cotés, les payés les plus avancés accusent certains pays émergents, notamment le BRIC (Brésil, Rusie, Inde, Chine), dont l’expansion économique fulgurante commence à les inquiéter, et à les bousculer au sein même de leurs zones d’influence héritées de la période coloniale et de la guerre froide, de vouloir bâtir leur développement au dépens de l’environnement. En les poussant à participer au même titre qu’eux aux efforts de lutte contre les conséquences du réchauffement climatiques, ils estiment que les pays producteurs de pétrole (généralement des pays du Sud) doivent reverser une partie des grands profits qu’ils réalisent suite à la hausse des prix du pétrole de ces dernières années pour la protection de l’environnement.

L’UE considère pour sa part que le besoin de justice entre les nations suppose un partage du fardeau de l'environnement.

Pour leur part, les puissants lobbies pétroliers et industriels, notamment ceux des USA, avec leurs slogans du genre « notre prospérité dépend de nos émissions de CO2 » ou « plus de CO2 pour une terre plus verte », vont peser de tout leur poids sur les négociations. Et sachant le poids des Etats-Unis lors de la conférence, ils ont déjà dépensé des centaines de millions de dollars pour que le sénat amende le texte de la loi sur le climat afin d’infléchir la position des négociateurs américains au cop15.

Même le célébrissime milliardaire américain George Soros s’est fait inviter à Copenhague pour proposer une idée tout à fait originale : la création d’un fonds climat doté d’une enveloppe de 100 milliards de dollars. L’originalité de son idée réside dans le fait que cet argent ne proviendrait pas des budgets des Etats, mais plutôt du fonds monétaire international, et plus précisément des droits de tirage spéciaux (DTS), que le FMI distribue à ses membres, et dont une grande partie va aux pays les plus riches. Il propose que ces pays alimentent le fonds climat pour l’équivalent de 100 milliards de dollars en DTS sur 25 ans.

Au vu de toutes ces considérations, peut-on espérer à la conclusion d’un accord cadre, qui serait au dessus des calculs économiques et financiers et des comptes pertes et profits des différents protagonistes ?

En l’état actuel des choses, ca ne présage rien de bon pour le climat, mais reste tout de même à espérer. Que le vœu de ces milliards de citoyens sans voix, qui n’aspirent qu’à vivre dans un environnement sain, loin de tous calculs, soit exaucé, et ce par la volonté de ceux qui croient vraiment que nous n’avons pas de planète de rechange, si le pire devait arriver.

chaalal moulay.publié in http://www.developpementdurable.com/politique/2009/12/U148/argent-et-calculs-economiques-minent-la-conference-de-copenhague.html
le 15 decembre 2009

jeudi 10 décembre 2009

Excéllent filme diffusé en ouverture de la conférence de copenhague(please help the world).

Un court filme catastrophe a été projetté à l'occasion de l'ouverture de la conférence de copenhague sur les changements climatiques.

Une fillette rêvant d'un scénario catastrophe,ou s'emmêle seisme et ras de marrée,conséquence du réchauffement climatique.

S'ensuit un appel de mgr Desmond Tutu l'archeveque sud africain,et deBan ki Moon ,le secretaire général des nations unies,pour la conclusion d'un accord salvateur,afin d'eviter le scenario catastrophe apparu dans le reve de la fillette.

Enfin le president du GIEC,Rajendra Pachauri,explique comment les consequences du rechauffement climatique,vont se traduire par l'exode de millions de gens,générant un nouveau phénoméne;"les refugiés climatiques".

.CHAALAL MOULAY

lundi 7 décembre 2009

La conférence de Copenhague sur les changements climatiques COP15 ; c’est quoi au juste ?

Pourquoi un nouvel accord ?
En prévision de l’expiration de la première phase du Protocole de Kyoto en janvier 2012, les représentants de près de 200 pays et pas moins de 15000 participants, se réuniront à Copenhague du 07 au 18 décembre 2009, pour négocier un accord, dans le but de réduire les émissions de carbone, lequel accord remplacera le protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en 2005,et expirera en 2012,c’est le premier accord qui fixa des d’objectifs chiffrés juridiquement contraignant des émissions des pays développés, Il comporte des engagements de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de CO2 d´ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

Cop15 ! Pourquoi l’appelle t-on ainsi ?
Appelée COP15, du fait qu’elle représente la quinzième conférence, depuis celle deBerlin1995(cop1),Genève1996(cop2),Kyoto1997(cop3), BuenosAires1998(cop4),Bonn1999(cop5),Lahaye2000(cop6),Bonn2001(cop6 bis),Marrakech2001(cop7),Delhi2002(cop8),Milan2003(cop9),Buenos-Aires 2004(cop10),Montréal2005(cop11/cmp1),Nairobi2006(cop12/cmp2),Bali2007(cop13/cmp3),Poznań 2009(cop14).

Qu’attend-on de la conférence ?

Les discussions lors de cette conférence, concerneront principalement les possibilités de fixation de taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de contenir l’augmentation moyenne des températures en dessous de deux(02) degrés Celsius, de fournir tous les efforts pour parvenir à convaincre les pays réticents à l’image des états unis d’y adhérer d’une part et de rapprocher les points de vues entre pays développés, pays émergents et pays en développement d’autre part, il sera question aussi de chercher les moyens appropriés pour aider les pays pauvres à faire face aux conséquences du réchauffement climatique.

Sera débattu aussi l’approche à adopter sur la question des forets, en plus de l’attitude à adopter en face des entreprises grandes consommatrices d’énergie délocalisant dans des pays en développement qui ne sont pas astreints à des obligations de réductions des émissions de gaz à effet de serre .
Chaque groupe de pays sera fixé sur un objectif, ainsi les pays industrialisés seront fixés sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2020, et s’engageront à débloquer annuellement une enveloppe financière de l’ordre de 100 milliards de dollars, d’ici 2020, et de mettre des efforts dans la mise en œuvre des mécanismes de développement propre.
De leur coté les pays en développement s’engageront eux aussi à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

A quels problèmes sera confrontée la conférence ?

Le principal problème qui pourrait menacer la conférence, demeure la confrontation entre pays du nord et pays du sud, qui se traduit par des dissensions, des divergences de positions, des oppositions d’intérêts.

Les pays développés accusant les pays émergents de ne pas fournir assez d’effort dans la lutte contre les effets, tandis que ces derniers rappellent les premiers de leur responsabilité historique, en brandissant leur droit au développement, quant aux pays pauvres ils s’associent au débat en réclamant des dédommagements pour les dégâts causés à leur environnement, suite aux conséquences du réchauffement climatique.

Chaalal Moulay

mardi 27 octobre 2009


Copenhague : un accord avorté ?

Le secrétaire général des Nations Unies, après avoir exhorté les dirigeants du monde à œuvrer pour le climat, semble douter de la réussite de Copenhague. Selon ses collaborateurs, il négocierait déjà pour entamer des pourparlers après le sommet mondial de l’ONU prévu du 7 au 18 décembre…


Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, planifie d'ores et déjà des pourparlers "post-Copenhague"
La montagne danoise va-t-elle finalement accoucher d’une souris ? Difficile à croire étant donné les efforts déployés par les membres des Nations Unies, Ban Ki-Moon en première ligne, pour inciter les dirigeants du monde à œuvrer davantage pour le climat. Très frileux à l’idée d’abattre leurs cartes avant les autres, la plupart des pays industrialisés ont préféré se regarder en chiens de faïence. Ban Ki-Moon n’a alors pas hésité à les recadrer. La réussite de Copenhague passait par les efforts conjugués des uns et des autres. Voyant les négociations avancer, ou plutôt devrait-on dire stagner, à pas de fourmi, le secrétaire général des Nations Unies aurait-il revu ses ambitions climatiques à la baisse ?

Nous n’irons pas jusque là, mais reconnaissant l’impossibilité aux négociations internationales d’aboutir d’ici six semaines, l’ONU est prête à accorder des délais supplémentaires. En fait, il serait plus judicieux d’avouer qu’elle n’a pas le choix. Les gouvernements respectifs sont motivés, certes, mais les délais et les nationalismes ont rapidement eu raison des motivations les plus exacerbées. Il se murmure donc que certains diplomates sont persuadés de l’utilité de rallonger le délai pour parvenir à un accord. Tout au plus, la conférence de Copenhague devra parvenir à établir une déclaration contraignante commune. C’est un impératif.

Les Etats-Unis grippent les rouages

« Le réchauffement climatique ne sera pas résolu ces prochaines semaines à Copenhague. Nous l’avons toujours su. C’est un problème à long terme qui nous suivra de nombreuses années, voire de nombreuses décennies », avoue Janos Pasztor, le conseiller de Ban Ki-Moon pour le climat. Avant d’ajouter que le sommet international devra tout de même aboutir à un accord contraignant et ambitieux qui balisera la voie pour les négociations « post-Copenhague ».

Et si le secrétaire général des Nations Unies s’y est résolu, c’est aussi en prévision du projet de loi sur le climat américain. Trop occupés à débattre de la réforme du système de santé, les sénateurs n’auront très vraisemblablement pas le temps d’étudier le projet présidentiel prévoyant une réduction de 80 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. En l’état, l’ONU reste tout de même confiante. Aucun accord ne sera conclu avant le 18 décembre, c’est un fait désormais avéré. Mais les ambitions fortes des différents protagonistes laissent tout de même penser qu’une déclaration commune contraignante sera adoptée à Copenhague. Et dans cette optique, une dernière session est prévue à Barcelone du 2 au 6 novembre.
Albane Wurtz source http://www.developpementdurable.com/

lundi 26 octobre 2009


Climat : l’Europe sera-t-elle prête pour Copenhague ?Mardi 20 octobre, les ministres européens des Finances devaient trouver un accord sur un dossier-clé : le financement d’une aide aux pays pauvres pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce fut un échec. Le lendemain, la réunion des ministres de l’Environnement ne fut pas non plus un franc succès. Copenhague se rapproche pourtant à grands pas…

« S’il n’y a pas d’argent sur la table, les négociations n’aboutiront pas » (Stavros Dimas, commissaire à l’Environnement)
Il reste 45 jours jusqu’au Sommet de Copenhague. 45 jours durant lesquels l’Europe va devoir redoubler d’efforts pour respecter son objectif : devenir le leader de la lutte contre le réchauffement climatique. Car pour l’instant, le dossier climat progresse lentement.

La semaine avait pourtant bien débuté : lundi 19 octobre, les parlementaires européens des commissions Environnement, Industrie, et Développement adoptent à la quasi unanimité une proposition de résolution sur la « stratégie de l’Union européenne avant la Conférence de Copenhague ». « A l’occasion de ce vote, les membres des trois commissions ont demandé aux Etats membres d’être prêts à aller au-delà de l’objectif de réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, par rapport à 1990 », s’était alors félicitée Sandrine Bélier, députée européenne du groupe des Verts.
« Les parlementaires se sont prononcés très clairement pour l’octroi d’un soutien financier aux pays du Sud d’au minimum 30 milliards d’euros par an en plus de l’aide publique », avait ajouté son collègue Yannick Jadot.
Réjouissance de courte durée…
Cela dit, le lendemain (mardi 20 octobre), les ministres des Finances se révèlent incapables de s’entendre sur une aide aux pays pauvres. La Pologne, notamment, ainsi que huit autres pays, refusent de s’engager. Et « la France ou l’Allemagne préfèrent attendre la dernière nuit de Copenhague pour faire une proposition chiffrée », déplore M. Jadot. « S’il n’y a pas d’argent sur la table, les négociations n’aboutiront pas », prévient pour sa part Stavros Dimas, commissaire à l’Environnement.
« Les ministres de l’UE ne se sont pas montrés à la hauteur des enjeux du changement climatique », estime l’eurodéputée Corinne Lepage (CAP21/MoDem), pour qui ces derniers « devront assumer une lourde part de responsabilité en cas d’échec à Copenhague ».
Les ministres restent sourds aux appels du Parlement
Quant à la réunion des ministres de l’Environnement du mercredi 21 octobre, elle n’a pas était non plus très productive. Certes, ils se sont engagés à participer à l’effort demandé aux pays développés de réduire d’ici à 2050 leurs émissions de 80 à 95 % (sans pour autant prendre d’engagements). Ils ont également fixé des objectifs mondiaux de réduction des rejets à l’aviation et au transport maritime (respectivement 10 et 20 % à l’horizon 2020 par rapport à 2005).
« Mais les ministres se cachent derrière un prétendu manque d’engagements des autres partenaires pour refuser de passer immédiatement à un objectif d’au moins 30 % de réduction des émissions européennes. C’est oublier que le Japon, la Norvège, l’Afrique du Sud ou encore la Chine s’engagent sur des efforts supérieurs à ceux de l’Europe », fustige Yannick Jadot.
Reste maintenant aux chefs d’Etat et de gouvernement, qui se réuniront les 29 et 30 octobre prochains pour trouver un mandat communautaire pour Copenhague, à décider de suivre, ou non, les propositions du Parlement. « Entre égoïsmes nationaux et intérêt de l’Humanité, les parlementaires ont tranché. Aux chefs d’Etat de faire de même et de dire clairement aux citoyens dans quel camp ils comptent jouer », lance M. Jadot. Car pour le moment, « l’Union européenne ne parvient pas à prendre le leadership en vue de Copenhague ! ».
Yann Cohignac
source http://www.developpementdurable.com/

mercredi 14 octobre 2009

changements climatiques;les pays africains réclament des dédommagements



Lors du Forum mondial pour le développement durable consacré aux changements climatiques, tenu la semaine dernière au Burkina Fasso, les pays africains comptent accorder leurs violons et parler d’une même voix pour réclamer des dédommagements aux pays développés, estimés à pas moins de 65 milliards de dollars.Cependant, les pays développés ne souscrivent pas totalement à la thèse de la responsabilité historique, et estiment que les efforts de lutte contre les conséquences du réchauffement climatique doivent se faire au prorata des émissions de GES, avec une participation plus soutenue de leur part, mais dans le cadre du mécanisme pour un développement propre prévus par le protocole de Kyoto.Mais en fin de compte les pays africains dans leur ensemble sont-ils victimes ou responsables ?
Les conséquences de ce réchauffement touchent tous les pays de la planète, et les impacts négatifs et parfois catastrophiques sont partagés par tout le monde mais sont supportées beaucoup plus par les plus pauvres car plus vulnérables, d’autant plus que leur capacité d’adaptation aux changements est minime sinon nulle, sachant que leurs moyens d’existence dépendent souvent de ressources dépendant du climat, il en découle que la responsabilité ne peut être partagée de la même manière.En effet le développement qu’a connu l’hémisphère Nord durant le siècle dernier a totalement bouleversé la chimie de l’atmosphère, et s’est accompagné de dommages irrémédiables à l’environnement, ainsi l’occident a bâti son bien-être au dépens de la Terre, mais surtout au dépens des habitants des autres continents, qui supportent les conséquences, sans bénéficier des avantages.
Les impacts négatifs de ce dérèglement climatique sur les pays pauvres commencent à se faire sentir. Ils se caractérisent par :- Une diminution des précipitations entrainant une baisse sensible des ressources hydrique et pénurie en eau potable ;- Une désertification accentuée et une dégradation des terres arables ;- Une fragilisation des écosystèmes ; - Une modification du calendrier agricole traditionnel et le raccourcissement du cycle végétal, entrainant une diminution de la production agricole ;- Une dégradation accrue des forêts, - Des périodes de sécheresse plus longues ;- Des menaces d’inondations ;- Une dégradation de la santé des populations, à cause d’une propagation plus rapide des facteurs infectieux.
Mais plus grave encore, l’exode de millions de gens vers le Nord, provoquant des vagues de refugiés, avec son corollaire : maladies, famines, fléaux divers, etc.L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles, notamment en minéraux, en biodiversité, en forêts, en faune et flore, en ressources halieutiques et en eau, il dispose en outre des plus grandes forêts tropicales, et du deuxième plus grand lac d’eau douce par son étendue. L’agriculture demeure la première source de subsistance de plus de 60 % des Africains.Bien que l’Afrique ne contribue que par une toute petite partie dans la production mondiale des gaz à effet de serre estimée à moins de 3 % du total des émissions de dioxyde de carbone, elle demeure cependant le continent le plus menacé par le phénomène du réchauffement climatique, dont les conséquences ne se sont pas faites attendre. Ainsi, des périodes de sécheresse aigue apparaissent. Les forets tropicales, dont aucun ne nie le rôle dans la régulation globale du climat, se dégradent, les fleuves s’enlisent, les ressources naturelles s’épuisent, des espèces animales et végétales sont en voie d’extinction, des populations entières sont déplacées, la pauvreté se généralise, plus de 50 % des Africains vivent en dessous du seuil de pauvreté, plus de 30 % souffrent de malnutrition, moins de 50 % de la population a accès à une source d’eau potable...Les conflits que connaissent certaines régions aggravent et fragilisent encore plus sa situation déjà précaire.La vulnérabilité de l’Afrique aux impacts du réchauffement climatique s’accentue de plus en plus, et menace tout un continent, dans un mépris total de la communauté internationale. Les quelques actions sporadiques initiées par des instances internationales (PNUE, FEM), ou qui rentrent dans le cadre du plan d’action de l’initiative environnementale du nouveau partenariat pour le développement du NEPAD, ne sortent pas du cadre des solutions conjoncturelles, ou des remèdes qui ont tendance à calmer au lieu de guérir, plus encore elles servent à promouvoir beaucoup plus les images médiatiques et diplomatiques de leurs initiateurs qu’à sauver un continent qui sombre dans les méandres de l’inconnu, elle sont à placer dans la case des bonnes intentions, sans plus.Malgré la gravité de la situation, certains illuminés discutent encore de la problématique tout à fait absurde de la relation entre pauvreté et changements climatique, et de l’influence de l’un sur l’autre. Ils pensent que c’est la pauvreté qui influe sur le climat et non le contraire. Autrement dit, les pauvres, en cherchant à survivre, utilisent des modèles d’exploitation des ressources naturelles qui menacent les écosystèmes et la biodiversité et par conséquent participent à l’accentuation du phénomène du réchauffement climatique, mais oublient par contre que cette pauvreté n’est en fin de compte qu’une résultante de l’exploitation massive, non étudiée et injuste des ressources naturelles africaines, opérée par les puissances colonisatrices par le passé d’une part, et de l’industrialisation tous azimuts et ces impacts nocifs qui ne connaissent pas de frontières, d’autre part.
Les pays africains sont-ils condamnés à payer le lourd tribut à la place des pays développés, et quels modèles de développement adopteront-ils ? Mais la recherche de solutions pour endiguer la pauvreté sont-elle compatibles avec les principes de préservation et de protection de l’environnement ?
Cela est possible mais doit passer par la recherche d’un développement durable qui puisse réponde à ces questions, et qui englobe à la fois réduction de la pauvreté, et préservation de l’environnement, mais reste tributaire de la volonté de la communauté internationale, et notamment des pays développés à reconnaître leur responsabilité en premier lieu, à dépasser le stade des bonnes intentions, et s’atteler à la mise en œuvre effective de programmes et actions susceptibles de faire renaitre ne serait-ce qu’une lueur d’espoir en un avenir plus clément à des populations démunies, en leur évitant plus des sacrifices.
Mais en attendant le réveil de la conscience internationale, il incombe aux Africains eux-mêmes de trouver les solutions idoines à leurs problèmes, et ce en adoptant un modèle de production et de consommation compatibles avec les besoins de régénération de la nature, ainsi qu’un développement propre, bien que la tâche ne soit certes pas facile, dans l’état actuel, au vu des capacités financières, et du manque de volonté de la majorité des pays africains, il est par ailleurs important qu’ils sachent enfin,que continuer à attendre l’aumône des Occidentaux finira par faire d’eux des complices et non des victimes.

vendredi 21 août 2009

Crise écologique ou crise de conscience écologique ?











L’environnement, ce vocable ô combien noble, que l’usage abusif, et l’utilisation sournoise, l’ont vidé de tout son sens ; En effet ce terme qui obsède à la fois ,hommes politiques, économistes ,artistes, et qui traine dans son sillage tout chercheur d’une notoriété ou d’une crédibilité perdue, est devenu de nos jours un créneau fructueux, un registre de commerce, et une opportunité à saisir pour tous ceux qui veulent investir, dans les drames et les maux de notre planète, car en fin de compte qu’est ce qui motive ceux qui se sont autoproclamés défenseurs de la nature, et porteur de l’étendard de l’écologie.

Nul n’ignore, que notre planète est malade, elle agonise, non seulement des effets de l’utilisation effrénée de ses ressources naturelles, encore moins des conséquences des changements climatiques, mais plus encore des effets pervers du comportement irresponsables de certaines élites politiques qui ont trouvé dans les malheurs de la planète terre, un terrain prolifère pour la réalisation de dividendes politiques sous couvert de la protection de l’environnement, et ce par l’utilisation inappropriée d’un discours écologique apocalyptique.

La prolifération des acteurs de la défense de la nature, et plus particulièrement les courants politiques écologistes qui différent dans les moyen mais s’unissent dans les fins, ne profite guère à l’environnement mais participe par contre à l’émergence de débats stériles tout aussi nuisibles à l’environnement que les effets des agissements à l’origine des catastrophes écologiques que nous connaissons aujourd’hui.

Toutes les mouvances politiques tentent effectivement de s'approprier l'écologie. Et il semble très facile d'amalgamer mesures scientifiques environnementales et arguments idéologiques, l’écologie représente un créneau facilement exploitable, pour les opportunistes de tous bords pour en faire une des préoccupations réelles.

Le crédo des nouveaux messagers de l’écologie,en plus du discours apocalyptique, est celui de lier la crise écologique à la crise économique. C’est cette hypothèse qui leur permet l’accès à la vie politique.

L’écologie devient de plus en plus à la mode, elle est à l’air du jour. Réchauffement climatique, crise alimentaire, risques de pénurie d’eau potable et de ressources énergétiques, gaz à effet de serre, trou d’ozone, désertification, pollution, développement durable, sont les rubriques du nouveau registre de commerce qu’est «l’Environnement ».

Si la terre a besoin d’un porte parole, qui puisse porter sa voix, comme le disait si bien Bertrand de Jouvenel dans son ouvrage«La civilisation de puissance » ; par essence même, la nature ne peut pas discuter avec ses utilisateurs humains l'usage qui est fait d'elle. Il faut donc des agents humains qui puissent discuter en son nom et en fonction de l'intérêt collectif à long terme des communautés humaines, il n’en demeure pas moins que comme la société connue pour être un parasite de son milieu, ces porte-parole sont des parasites de cet environnement qu’ils défendent, avec un peu plus d’intelligence.

Tous les partis politiques, cherchent à récupérer l’écologie pour en faire une annexe de leur programme, Les partis écologistes se sont arrogé ce thème porteur pour parvenir à des fins électorales en trompant l’électeur, beaucoup plus soucieux envers l'environnement, que les verts eux-mêmes. D’autre part, les écolos ne proposent aucun projet novateur sur le thème de l’écologie, leurs actions se limitent à revendiquer ce que les scientifiques et les économistes ont de tout temps demandé. Aussi les actions surmédiatisés de certaines ONG, et personnalités de la politique et du show biz, ne sont hélas pas des indices de prise de conscience envers l’environnement, encore moins un souci pour eux de préserver la nature, mais rentrent tout simplement dans le cadre, soit d’un marketing de l’image verte , soit à des fins politiques, et parfois à des raisons purement commerciales perceptibles en filigrane.

Cependant il faut éviter de faire l’amalgame entre ces partis politiques qui se sont accaparés l’écologie pour en en faire leur chasse gardée, et les courants politiques, qui sont de vrais courants de pensée ,qui insistent sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale, et qui utilisent les résultats de l’écologie scientifique, et agissent à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de l’environnement, leurs préoccupations ont l’avantage d’être partagés avec la communauté scientifique.

La pensée ecologique donne une explication et une justification aux différentes causes de dégradation de l'environnement. Elle accorde une priorité à l'adaptation dans les manières de penser et de faire. Elle vise à redéfinir le rapport de l'l'homme avec la nature.

La sauvegarde de la planète terre, des scenarios catastrophes imaginés à tort ou à raison par les uns et par les autres, doit être l’apanage, de tout le monde sans exception, et doit nécessairement passer par l’adoption d’un mode de vie respectueux de l’environnement, et d’un code de déontologie environnementale, basé sur rapport homme/terre claire et bien défini dans le moindre de ses détails, et faire comprendre aux humains qu’il doivent se servir de la terre et non l’asservir.

Certains éléments de la crise écologique actuelle font apparaître à l'évidence son caractère moral, l’environnement est tout d’abord un problème de morale et de conscience, que le monde d’aujourd’hui semble avoir perdu, car préserver l’environnement est synonyme de sacrifice, il est évident par conséquence que le salut écologique doit passer par l’éveil d’une conscience écologique soucieuse du respect de la nature et qui doit permettre une meilleure gestion de l’environnement, et ce par une conversion véritable et authentique dans la façon de penser et de se comporter.

Au lieu de se laisser embourber dans des débats politique et idéologique stériles, n’est-il pas plus urgent de s’atteler à développer cette conscience écologique, et ce par la promotion de l’éducation environnementale à nos enfants, la sensibilisation, le développement des technologies propres, etc ?

Seul la promotion de la conscience écologique, est en mesure d’exercer une influence profonde non seulement sur la durabilité du développement, mais aussi sur la sécurité écologique globale et le développement de la civilisation humaine.
Chaalal Moulay diffusé in http://www.developpementdurable.com/environnement/2009/08/U106/crise-ecologique-ou-crise-de-conscience-ecologique.html

lundi 29 juin 2009

The value of time

To know the value of a year, ask the student who missed an exam.

To know the value of one month, ask the mother who gave birth to a child too soon.

To know the value of a week, ask the publisher of a weekly newspaper.

To know the value of an hour, ask the couple who are waiting to meet again.

To knowthe value of one minute, ask the person who has missed his train, the bus or his plane.
To know the value of a second ask those who have lost someone in an accident.

To know the value of one millisecond, ask the athlete who won a silver medal in the Olympics.

The time does not wait,gather every moment you have,and it will be of a great value,share it with with someone dear to you, it will becomes more precious.

CHAALAL MOULAY



samedi 20 juin 2009

The seven blenders of the world "GHANDI"




Seven Blunders of the World "GHANDI"


1. Wealth without work


2. Pleasure without conscience


3. Knowledge without character


4. Commerce without morality


5. Science without humanity


6. Worship without sacrifice


7. Politics without principle

How to be a man "Rudyard kipling" "IF"





RUDYARD KIPLING,was the first english writer to win the nobel prize for litterature,author of the famous 'jungle book",he was the best popular english poet of the ninteenth.
in his poem "IF" he gives us a lesson of how to deal with the vagaries of life,and how to gain self-confidence to succeed,and how it is possible,to build a glory from a failure.

simply how to be a man.
-IF-
If you can keep your head when all about you are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.Or being lied about, don't deal in lies,Or being hated, don't give way to hating,And yet don't look too good, nor talk too wise,how to build a glory from a failure.

If you can dream -and not make dreams your masterIf you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and DisasterAnd treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spokenTwisted by knaves to make a trap for fools.Or watch the things you gave your life to broken,And stoop and build'them up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winningsAnd risk it on one turn of pitch-and-toss,And lose, and start again at your beginningsAnd never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew to serve your turn long after they are gone,And so hold on when there is nothing in youExcept the Will which says to them: "Hold on!"
If you can talk with crowds and keep your virtue,Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,With sixty seconds' worth of distance run.Yours is the Earth and everything that's in it,And -which is more- you'll be a Man, my son!
RUDYARD KIPLING

mercredi 17 juin 2009

The three sieves "Socrates"

A story to think about



Socrates had, in ancient Greece, a high opinion of wisdom. Someone comes one day find the great philosopher and said, "Do you know what I just learned about your friend? "One moment," said Socrates. Before you tell me, I want you to take a test, that of 3 sieves
The 3 sieves? " "Yes," said Socrates. Before I tell all sorts of things on others, it is worth taking the time to filter what we would say. This is what I call the 3 test sieves.

The first sieve is the truth. Have you checked if what you want to tell me is true? "
Sure. I just heard ... " "Very well. You do not know if it's true.

Let other filter by using a second sieve, that of goodness. What you want to teach me about my friend, is this something good? " "Oh no! On the contrary. "
So," continued Socrates, will you tell me bad things about him and you're not even sure if they are true.

You can perhaps take the test because there is a sieve, that of utility. Is it helpful if you teach me what my friend would have done? " "Sure. Not really. " "So, concludes Socrates, if what you tell me is neither true nor good nor useful, why would you say it to me?

Moral of the story
When we have not something useful to say, it is better to remain silent.
Or "when there is doubt it is better to refrain".

Chaalal moulay

The eagle and the hen

A story to think about












An old Indian legend tells that one day,a brave man found an egg of an eagle and laid it in the nest of a prairie chicken. The eaglet was born in the middle of a range of prairie chickens and grows with them .

All his life the eagle did a prairie hen normally. He searched in the land the insects and the food. , cackled in the same way as a prairie chicken. And when flying he was in a cloud of feathers and a few meters away. After all, as well as prairie chickens are supposed to fly.


The years passed. And the eagle became very old. One day he saw a magnificent bird hanging in a cloudless sky. Rising with grace, he took advantage of the updrafts, which barely move her beautiful golden wings. "What a beautiful bird! "Said the eagle to its neighbors. "What is it? " "It's an eagle, the king of birds," neighboring said. But it is useless to think twice, You will never be an eagle. So the eagle never thought there twice.
He died thinking he was a prairie chicken.
Moral of the story
This story applies to man who missed his vocation, because he misjuged his abilities , influenced by his social background.

Man is what he believes to be,he becomes by necessity, the product of the environment where he operates.

sometimes he cloister himself in a closed circle ,limiting by consequence himsel without knowing it.
and sometimes he discover his inner strength after having lost all life in vain, but it is already too late.

Then ,it is very important to try our strength within ourselves, to better follow our destiny, and not being trapped in our environment.

Chaalal moulay

ma photo

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au taj mahal ,INDIA